MERCI POUR VOTRE AMOUR ! 

Avez-vous déjà remarqué à quel point l'existence vous a apporté ?

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Non, vous le prenez pour acquis, comme si vous l'aviez mérité, comme si c'était votre exploit.

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Tu ne le méritais pas. Ce n'est pas quelque chose que vous avez réalisé. C'est un cadeau, c'est une bénédiction, c'est simplement un acte d'amour de l'existence  pour avoir  vous a tant donné. Et elle est prête à vous donner tellement plus. Vous êtes celui qui n'est pas prêt à recevoir.

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La religion vous empêche d'être religieux. Elle l'envoie dans des monastères, des temples, des églises. Il vous apprend à prier un dieu hypothétique que vous n'avez jamais rencontré, que personne n'a jamais rencontré.

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Le vrai temple est tout autour de vous, sous les étoiles, sous le feuillage vert des arbres, au bord de l'océan. Le vrai temple est tout autour de vous et le vrai dieu n'est rien d'autre que le phénomène vivant et conscient en vous.

Partout où il y a la vie, où il y a la conscience, il y a dieu.

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Et quand vous arrivez à l'expérience ultime de la conscience, vous devenez un dieu. C'est le droit naturel de chacun de devenir un dieu, non pas d'adorer Dieu, mais de devenir un dieu.

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Toutes les religions vous retiennent. Ils ne vous apprennent pas à être sans ambition. Ils vous enseignent l'ambition, comment devenir vertueux pour atteindre le paradis. Ils ne vous apprennent pas à ne pas avoir peur. Ils vous apprennent à avoir peur, car si vous ne faites pas certaines choses, vous serez jeté en enfer et souffrirez pour l'éternité. Toutes les religions sont fondamentalement une exploration de l'humanité. Ils vous asservissent, ils vous humilient, ils vous traitent de pécheur et ils détruisent votre amour-propre.

La religiosité est une humble gratitude envers l'existence.

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Et parce que l'existence vous a tant donné, il y a un humble respect de soi ; humble, pas égoïste. Vous ne vous en vantez pas.

Elle vous apprend à aimer, à être plus vivant, à jouer plus, à célébrer plus. Votre vie devrait être une chanson, une danse et une fête.

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Quel est le besoin d'appartenir à un cluster ? Toutes ces choses sont vos expériences individuelles, elles n'ont rien à voir avec un cluster. Vous n'avez pas besoin d'aller à l'église, vous n'avez pas besoin d'adorer un dieu, vous n'avez pas besoin d'adorer un livre qui est mort et plein de toutes sortes d'absurdités, de stupidité et de superstition.

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La religiosité est un phénomène absolument individuel. Ce n'est pas quelque chose en rapport avec la collectivité, vous n'allez pas vous battre avec quelqu'un... 'Alors, soyez unis.' Les musulmans doivent être unis contre les hindous ; Les hindous doivent être unis contre les chrétiens ; Les chrétiens doivent être unis contre les juifs. Ces choses ne sont pas des religions. Ce sont des foules folles qui veulent faire violence au nom de la religion, au nom de Dieu.

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Une fois, j'étais assis dans une librairie et tout à coup, il y a eu un soulèvement. De l'autre côté de la rue se trouvait une très belle boutique pleine de montres. Et les gens ont commencé à enlever leurs montres. Et un vieil homme criait à haute voix : « Ce n'est pas bien ! Si les hindous et les musulmans se battent, vous pouvez vous battre. Mais sortir des affaires des magasins... je n'y vois aucune religion.

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J'étais dans la librairie et je l'écoutais, mais personne n'écoutait le vieil homme. J'ai connu ce vieillard ; nous avions l'habitude de nous rencontrer de temps en temps lors de nos promenades matinales et de parler de certaines choses. C'était un homme très bien et avait une approche très philosophique de la vie. Il était musulman et c'était une foule de musulmans qui détruisaient un magasin hindou. Quand ils ont fini avec tout le magasin, il ne restait plus qu'une grande horloge murale. Il était très grand et personne ne voulait le prendre car il serait facilement visible. Partout où une personne allait, elle était vue. Il faudrait le porter sur le dos. Le vieil homme a quand même pris la grosse horloge.

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Je ne pouvais pas le croire. Je me suis dirigé vers le magasin et j'ai dit : 'Attends ! Qu'est-ce que tu fais?'

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Il a dit : 'Qu'est-ce que je pourrais faire d'autre ? Ils avaient tout pris et il ne restait que cette montre. Alors je me suis dit, maintenant que faire ? Ils ne m'ont pas écouté. J'ai tout essayé pour sauver le magasin. Mais quand j'ai vu que toutes les horloges avaient déjà été emportées, tout à coup un désir ardent s'est élevé en moi - Que fais-tu ici, debout comme un imbécile ? Prenez celui-ci et ramenez-le à la maison -. Et j'y vais.

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J'ai dit, vous avez parfaitement raison. Vous l'avez mérité. Tu as crié, tu as fait ce que tu pouvais. Vous ne volez pas, je suis témoin. Si des problèmes surviennent, vous pouvez m'appeler. Vous avez fait votre travail, le travail religieux d'enseigner aux gens. Personne ne vous a entendu et le propriétaire du magasin s'est enfui de peur d'être tué. Maintenant, c'est du gain pur. Toi, dans ta vieillesse, tu as perdu toute ta journée. Je peux vous aider?'

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Il a dit : 'Ne me fais pas honte. Cette horloge est si grosse et ma maison est si loin.

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J'ai dit : 'Laissez-moi vous aider, sinon vous, étant musulman, vous pourriez vous faire prendre par un hindou. Et personne ne croira que vous avez acheté cette montre à une époque où les gens prennent tout de la boutique de montres.

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Il a dit : 'Tu as raison. Alors faites une chose : appelez un taxi si vous le pouvez. Il est très lourd.

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J'ai dit : 'Je vais appeler un taxi.' J'ai appelé un taxi. Alors que nous nous tenions au bord du trottoir, de nombreuses personnes se sont rassemblées pour voir ce qui se passait. J'ai dit : 'Il n'y a pas de problème. Il a gagné la montre, il l'a mérité.

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Il s'est senti tellement embarrassé quand le taxi est arrivé et a dit : 'Non, ce n'est pas bien. Remettez la montre, laissez-la sur le trottoir. Quelqu'un d'autre le prendra.

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J'ai dit: 'Quelqu'un d'autre le prendra, peu importe qui c'est. Asseyez-vous simplement dans le taxi et emmenez-le avec vous.

Le lendemain, quand je l'ai vu sur la place, je lui ai dit : « Comment va l'horloge ?

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Il a dit : 'Je n'ai pas pu dormir de la nuit. Il a fait un tic-tac, tic-tac qui m'a rappelé, - Mon Dieu, j'ai volé cette montre, contrairement à toute ma philosophie et à tous mes enseignements religieux -. Et je prévenais les gens. Ce n'est pas un prix, c'est une punition. Et ma femme s'est fâchée et a dit : 'Tu as vieilli, mais tu es vraiment un idiot. Pendant que les gens portaient de belles montres-bracelets, tu m'as apporté ce tic-tac. Vous ne pouvez même pas dormir. Jette-le.' Ma femme l'a mis dans le garage et je me demande comment je peux le rendre.

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J'ai dit : 'C'est une bonne idée. Dois-je appeler un taxi ? Mais, vous ne devez pas y aller et le retourner. Je le ferai, sinon vous serez pris.

Je suis donc allé rendre la montre. Et l'homme a dit : 'Comment vous êtes-vous impliqué là-dedans ?'

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J'ai dit : 'C'est une longue histoire. Mais nous avons pu en récupérer au moins une : cette grosse horloge. Quant aux autres, je sais qui les a pris, je regardais. Je peux vous donner quelques noms, mais il sera très difficile de les trouver. Celui-ci a été pris par un vieil homme, mais sa femme n'a pas pu supporter ce 'tic-tac'. Il viendrait le rapporter lui-même, mais je lui ai dit : « C'est dangereux, il y a encore de la tension dans l'air. Alors reprenez-le. Mais quand la tension s'apaise, souvenez-vous que le vieil homme a tout essayé, mais finalement l'animal a sauté à la surface et quand il a vu que personne ne l'écoutait, il a pensé: "Seulement je perds, tout le monde gagne quelque chose." Économie pure uniquement.

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Les religions ne sont rien d'autre que la psychologie des masses, la psychologie des foules, et les masses sont encore à l'état animal. Ce ne sont pas encore des êtres humains. Il y a des êtres humains individuels, mais il n'y a pas de foules humaines. Les foules glissent immédiatement, reviennent et deviennent inconscientes.

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Ainsi, il n'y a aucun problème pour que l'individu devienne religieux. Vous avez juste besoin de comprendre ce que signifie la religiosité :

Soyez reconnaissant de l'existence et profitez de la belle vie qui vous entoure.

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L'amour, parce que demain n'est pas bien.

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Ne remets rien de beau à demain.

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Vivez intensément, vivez pleinement, ici et maintenant.

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Et il n'est pas nécessaire d'être musulman ou hindou. Et vous découvrirez un formidable bâtiment d'extase. C'est ton paradis.

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Le paradis n'est pas quelque part, où qu'il soit. Le paradis est un espace en vous.

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Osho - L' Osho Upanishad - Disque. 35 - question n°2

Traduction : Sw. Bodhi Champak.

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En réalité, les gens ne sont pas aussi malheureux qu'ils le paraissent. Ils ont beaucoup de moments de grande joie, mais ce sont des moments qui les passent, ils ne s'en rendent jamais compte. Vos souvenirs restent pleins de cauchemars. Ce n'est pas qu'il n'y a pas de beaux rêves et visions poétiques, ils existent aussi, mais personne n'est là pour les remarquer. En vingt-quatre heures, des milliers de choses se produisent pour lesquelles vous devriez être reconnaissant envers Dieu, mais vous ne le remarquez même pas !

Vous devez commencer à les remarquer à partir de ce moment. Et vous serez surpris à mesure que la joie grandit chaque jour qui passe et, dans la même proportion, que la douleur et le malheur disparaissent. Jusqu'au moment où la vie sera presque une fête. La douleur arrive de temps en temps, mais c'est une douleur qui fait partie du jeu. Nous ne sommes pas distraits par cela. Nous l'acceptons.

Mon expérience est que la vie se compose de 99% de joie et de 1% de douleur. Cependant, la vie des gens de JB se compose de 99% de douleur et de 1% de joie ; tout est retourné.

Prenez de plus en plus conscience du plaisir, de la joie, des choses positives, des fleurs, qu'il n'y a pas de mal qui n'apporte pas de bien.

Osho (Corps et Esprit)